du XIX ème siècle.
La plupart des lavoirs datent du XIX ème siècle car on s’est enfin rendu compte que le linge sale pouvait entraîner la diffusion de maladies comme le choléra, la rougeole ou la variole qui faisaient encore des ravages. Il existait des lavoirs privés, que les propriétaires mettaient parfois à la disposition des habitantes, mais peu de lavoirs publics. Par une loi du 3 février 1851, l’Etat décida de prendre à sa charge jusqu’à 30% des frais de construction des lavoirs communaux. Ce fut l’élément déclencheur d’une vague de constructions qui toucha toutes les communes de France.
Mais en dehors des impératifs d’hygiène et de salubrité, le lavoir avait l’avantage de réunir deux fonctions indispensables : l’une pratique, l’autre sociale. Le rôle social du lavoir était primordial. C’est là que les copines se retrouvaient, chacune ayant sa place bien précise, sous l’autorité de la doyenne. On riait, on papotait, et il est évident que les commérages allaient bon train.
Cérilly