Une pagode au milieu des corons.
A une vingtaine de kilomètres de Moulins (Allier), le village de Noyant abrite une pagode, témoin de l’exode des rapatriés d’Indochine vers ce village dépeuplé par la fermeture des mines. Avec la moitié de ses habitants d’origine eurasienne, Noyant est le témoin d’une intégration réussie
Depuis 1955, une communauté asiatique a remplacé les mineurs de Noyant et a édifié une pagode et des statues pour célébrer le culte de Bouddha. L’intérieur de l’édifice richement décoré peut être visité à condition de poser ses chaussures à l’entrée.Edifice de plan rectangulaire, auquel est accolé sur sa partie gauche un bâtiment vitré en L. Il est précédé d’un portique tripartite, surmonté en son centre d’un édicule couronné par un toit en demi- croupe.
Devant le portique, on trouve deux pagodes miniatures encadrant une statue du bouddha Sakyamuni assis. On accède au temple par une allée bordée de statues de bodhisattvas, que précède une pièce d’eau. L’ensemble des bâtiments s’inscrit dans un jardin paysager.
Noyant-d’Allier