C’est au XII ème siècle que les moines de l’abbaye de Sept-Fons se sont installé en Bourbonnais.
En 1132, Notre Dame de Saint-Lieu fut fondée à Sept-Fons en Bourbonnais par l’abbaye de Fontenay, deuxième fondation de saint Bernard. En 1656, Louis XIV nomme abbé commendataire Eustache de Beaufort, qui fit profession à Clairvaux pour Sept-Fons. Sur l’intervention de son frère, vicaire général à Paris, Dom Eustache se réforma, et invita ses moines à suivre la réforme. A sa mort, l’abbaye de Sept-Fons comptait 130 moines et novices.
En 1760, Dom Dorothée Jalloutz agrège à Sept-Fons le Val-des-Choux, ancien Chef d’Ordre. Sous son abbatiat, Saint Benoît-Joseph Labre fut novice à Sept-Fons.
À chaque fois, l’abbaye, pillée ou incendiée, se relève de ses ruines. En 1791, les moines sont expulsés et l’abbaye est vendue comme bien national. Les moines choisissent de se joindre aux trappistes.
Après un long exode qui dure tout le temps de la Révolution et du premier Empire, les moines rachètent les ruines de Sept-Fons et la communauté s’y implante. Tout au long du XIX ème siècle, l’abbaye connaît une croissance rapide.
De 1899 à 1934, Dom Jean-Baptiste Chautard, abbé de Sept-Fons, sauve Sept-Fons de la ruine grâce à son livre l’Âme de tout Apostolat et surtout grâce à la Germalyne, un des premiers produits diététiques de France.
Il bataille également sur le plan juridique pour empêcher la fermeture des monastères trappistes, et parvient, en intercédant auprès de Georges Clemenceau, à éviter la fermeture de l’abbaye en 1903.
Dompierre-sur-Besbre