Fut mise aux enchères a la révolution.
Une donation du 20 Septembre 1077, de l’évêque de Clermont, Durand, à Guillaume, prieur de Saint-Pourçain sur Sioule, fait figurer Saint-Martin de Besson parmi les possessions de l’abbaye de Tournus.
A la révolution, l’église fut mise aux enchères et fut achetée par le marquis de Tilly, seigneur de Botz, afin de la sauver de la démolition.
C’est un édifice du XIIème siècle à nef de quatre travées, bas-côtés, transept non saillant, absides et absidioles en hémicycle. Sa construction s’est faite en deux temps : le choeur, les bras du transept et les bas-côtés de la nef dans un premier temps et l’achèvement de l’édifice dans un second temps.
Rattachée à la période romane, la simplicité du plan est à remarquer. Les deux chutes successives du clocher en 1620 et 1700 ont entrainé la disparition des voûtes d’origine à l’exeption d’une partie de celle des bas-côtés.
Le bénitier me parait bien curieux, surmonté d’une tête double… Besson, le jumeau ?
Celà proviendrait de l’origine du vocable du village, du latin « bisso », deux fois.
Les chapiteaux sont remarquables, avec feuilles de marronniers, de chênes, de houx… La tradition des arbres sacrés se perpétue.
Il y avait encore, au XVIIème siècle, à Besson, une chapelle consacrée à Notre-Dame de Cussierges. la vierge de majesté date du XIIème siècle. Elle est en chêne et mesure 80 cm. On distingue encore des traces de polychromie, mais lma statue a perdu ses mains et l’enfant n’a pas été conservé. Elle est en collection particulière.
On retrouve à Besson une présence mégalithique avec le dolmen de la Pierre-Folle.
Dans l’absidiole sud, dédiée à Saint-louis, une peinture le représente.
Besson