Petite restauration sur place, jeux gonflables à partir de 17 heures.
Dans le calendrier grégorien créé en 1582, le solstice d´été peut survenir le 19, 20, 21 ou 22 juin. C’est à cette date que les Chrétiens ont choisi de célébrer la fête de la St Jean pour supplanter la fête nommée LITHA par les païens. L’Eglise a toujours eu un regard mitigé sur ces feux qui datent de la nuit des temps. Tantôt elle s’en sert pour organiser des processions et christianiser cette fête populaire à travers le culte de Jean le Baptiste, tantôt elle tente d’interdire les feux de la Saint-Jean comme “entachés de superstitions”.
On fête la renaissance et la fertilité. Il est de coutume de danser des rondes autour de grands feux de joie. Les traditionnels feux de la Saint-Jean avaient lieu dans la nuit du 23 au 24 juin ou du 24 au 25 juin selon les lieux, le 24 juin étant le jour de la Saint-Jean, donc en léger décalage avec le solstice d’été. Ces « feux du besoin » sont censés donner de l’énergie au soleil.
Pour les celtes le solstice d’été marque la journée la plus longue de l’année : c’est l’apothéose du cycle solaire. C’est le moment de placer une couronne de feuilles de chêne sur la tête de Cernunnos (le Dieu Cerf), consort de la déesse. Le cerf, animal solaire, roi des animaux de nos forêts, symbolise l’énergie et la vitalité propres au Sud et au Feu. Il symbolise également la force, la fertilité, l’indépendance spirituelle et physique.
Une fois le feu éteint, chacun rentrait chez soi avec un tison. La tradition populaire affirme qu’on pouvait le saisir sans risque car “le feu de Saint-Jean ne brûle pas”. Enfermé dans une armoire ou placé près du lit des parents, conservé jusqu’à la Saint-Jean prochaine, il devait préserver la maison de l’incendie, de la foudre et de certaines maladies.
Montluçon