Au XIII ème siècle, on entoure la ville de remparts.
Vraisemblablement entreprise par la famille des Humbaud d’Huriel, la construction de ce donjon commence à l’orée du XII ème siècle, la tour de pierre remplaçant une simple tour charpentée. Avec le perfectionnement des armes de jet, on augmente une première fois la hauteur du 1er bloc vers le milieu du XII ème siècle, avant de lui donner son élévation définitive ( 24 mètres au parapet ) à fin du XI Ième ou au début du XIII ème siècle. Une galerie en bois couverte – le hourd – qui ceinturait l’édifice à mi-hauteur, permettait des rondes et couvrait le pied de la muraille.
La ville d’Huriel reprend au XIX ème siècle les armoiries de la famille de Brosse (1265-1514) dans son blason : « d’azur à trois brosses ou gerbes de blé d’or, liées de gueules ». Cette famille est restée dans la mémoire populaire comme la plus célèbre des maisons seigneuriales huriéloises. Le fait s’explique par la valeur et le renom militaires de certains de ses membres ainsi que la présence jusqu’à la Révolution de leur mausolée familial dans l’ancienne église collégiale Saint Martin d’Huriel, aujourd’hui disparue. On peut toujours voir au musée l’unique vestige de cette nécropole : le gisant de Pierre Ier de Brosse, seigneur d’Huriel.
Huriel