du XV ème siècle Ferme fortifiée de l’Épine A conservé des douves en eaux .
Accès extérieur libre. Cet édifice des XV ème et XVI ème siècles a conservé des douves en eaux et présente 3 tours d’angles du XVe siècle. Il abrite un restaurant de charme avec terrasse sous pergola. Verger, jardin à l’anglaise, roseraie et potager médiéval lui servent d’écrin.Le domaine fortifié de l’Epine constitue aujourd’hui, un des rares exemples de ce type aussi bien conservé en Bourbonnais C’est un domaine fortifié de plan carré, organisé autour d’une cour intérieure limitée par le logis, une grange, les écuries et des remises le tout entouré de douves.Ainsi l’ancien château se présente sous la forme d’un quadrilatère presque parfait, indiquant à ses angles les quatre points cardinaux, entouré de douves, toujours en eau, et situé près d’une rivière, la Burge, dont le nom servit à rebaptiser Bourbon-l’Archambault durant la Grande Révolution.On y accède encore par la grande porte en ogive où la poterne d’entrée, autrefois précédées par un pont levis. A première vue, seules subsistent trois des quatre tours, aux angles Nord, Ouest et Sud du bâtiment. Or, si l’on a pu penser qu’il en existât une quatrième à l’Est, rien cependant ne l’atteste et l’absence même de fondations à cet emplacement pose un doute quant à son existence passée. Par ailleurs, demeurent en bon état certains des murs d’enceinte, percés de meurtrières à différentes hauteurs, et servant d’appuis aux maisons et granges.
La partie la plus ancienne est l’ensemble que forment la tour Sud-ouest, à gauche de l’entrée, et le petit bâtiment y attenant. Ce dernier possède encore une fenêtre à meneaux en pierre et une ouverture plus ancienne côté route. La cheminée donnait sur un four à pain dont on distingue encore l’ouverture. Le rez de chaussée de la tour devait servir de chapelle, avec sa pièce voûtée, la seule de la maison, percée de cinq petites fenêtres et d’une porte en plein cintre. Au dessus se trouvait le pigeonnier, on y accède par un escalier et l’on peut y voir une charpente à deux étages, rayonnant autour d’un très haut poinçon vertical. L’étage le plus haut de cet ensemble à l’aspect d’une roue classique. La seconde roue de la charpente, située plus bas, se distingue par des rayons qui partent, non de l’axe central, mais d’un épais carré de bois bâti autour de cet axe, diminuant de moitié la longueur des rayons comme au château des Bordes. Dans les murs sont logés des boulins, nids à pigeons cylindriques, en terre cuite comme au château de Moncoquet à Châtel-de-Neuvre
Agonges