Du XI ème et XII ème siècles en grès rouge.
Edifice roman avec une nef de trois travées et des bas-côtés reliés au moyen d’une travée à l’abside et à deux absidioles en hémicycle. Le vaisseau central est couvert d’un berceau brisé sur doubleaux. Les piles sont cruciformes, cantonnées de colonnes aux chapiteaux garnis d’entrelacs et de feuillages. Sur les bas-côtés, des doubleaux brisés retombant le long des murs gouttereaux sur des pilastres à impostes, séparent des voûtes d’arêtes surhaussées à leurs sommets, sans doute lancées plus tardivement. Les voûtes primitives devaient être en quart de cercle, suivant le procédé adopté dans la région.
La façade actuelle date du XVIII ème siècle, après l’effondrement des travées occidentales suite à un glissement de terrain. Le mur sud est percé d’une porte romane d’un type plus archaïque que le reste de l’édifice. Dans le pignon en avant de l’abside se dessine un grand arc brisé correspondant intérieurement à un niveau inférieur à celui du berceau brisé de la nef. Cet arc laisse supposer que, lors de la construction de ce berceau, avait été conçu un nouveau chevet plus élevé non exécuté. Clocher datant du XII ème siècle ayant conservé ses contreforts, détruit par la foudre en 1755. La partie supérieure du clocher a été reconstruite dans le style roman, avec deux baies géminées sur chaque face, au cours de l’époque classique (XVII ème ou XVIII ème siècle).
Murat