XII, XV et XIX ème sièclesComptait soixante-six chapiteaux au galbe uniforme.
Simple chapelle bénédictine jusqu’au XIII ème siècle, l’église Saint-Georges de Bourbon-l’Archambault est d’inspiration bourguignonne.Construite dans la seconde moitié du XII ème siècle, sur l’emplacement d’un ancien temple romain dédié à Apollon, l’église n’était à l’origine qu’une simple chapelle abbatiale des « Dames de Saint-Menoux ». Elle ne devint église paroissiale qu’au XVIII ème siècle, et fut alors le siège d’un important archiprêtré du diocèse de Bourges.Pendant la Révolution, elle est devenue dépositaire d’un trésor constitué par l’insigne Relique de la Vraie-Croix et une épine de la Sainte-Couronne, l’une et l’autre apportées à Bourbon en 1287 par Robert, le fils de Saint-Louis, époux de Béatrice, Dame de Bourbon et dernière descendante de la lignée des sires de Bourbon.
Bourbon-l’Archambault dont le nom est tiré à la fois du dieu celte des sources, Borvo, et de la première famille des Bourbons, les Archambault, est connue depuis l’Antiquité pour les vertus de son eau thermale. Situé sur la voie romaine venant de Bourges (Avaricum), Bourbon-l’Archambault était le chef-lieu d’une châtellenie dont dépendaient Franchesse et Saint-Aubin-le-Monial.
C’est dans cette ville que se situe au XII ème siècle le « Roman de Flamenca », histoire d’amour écrite en langue d’oc. Le Bourbonnais, fondé dès le X ème siècle à partir de la forteresse des sires, puis des ducs de Bourbon, constitue la frontière entre le royaume de France et le duché d’Aquitaine. Cette position-clé explique la fortification impressionnante, dont quatre des quinze grosses tours encore intactes permettent d’en mesurer la toute puissance.
Bourbon-l’Archambault