Les 9 vitraux du chœur représentant les saints de la famille impériale.
Le jeudi 4 juillet 1861, Napoléon III arrive à Vichy pour sa première cure. Le dimanche 7, il se rend à la messe dans la minuscule église Saint-Blaise où le curé Louis Dupeyrat lui réclame « un temple digne de Dieu ». Le décret du 27 juillet 1861 prévoit la construction d’une nouvelle église. Celle-ci, construite par Jean Lefaure (l’architecte des chalets impériaux), est ouverte au culte sous le vocable de Saint-Louis le 2 juillet 1865 en l’absence de l’Empereur non venu à Vichy cette année-là (« Qu’on livre sans délai l’édifice au culte », avait-il demandé). Les neuf vitraux du chœur représentant les saints de la famille impériale sont dus au réputé Antoine Lusson qui avait rénové les vitraux de la Sainte-Chapelle.
Lors de son dernier séjour de 1866, l’Empereur découvre enfin son œuvre en assistant à deux messes : le 29 juillet avec de nombreux dignitaires, puis le 5 août avec le Prince impérial.
L’église s’est enrichie en août 1915 de la peinture murale « à la gloire de Saint-Louis » d’Alphonse Osbert (1857-1939) et en 1944 de la statue de « Saint Louis juvénile » due au sculpteur cussétois Raymond Rivoire (1884-1966).
De 1844 à 1853, se développent des représentations théâtrales et lyriques dans les salons de l’établissement sous la baguette du chef d’orchestre Isaac Strauss.Au XIX éme siècle, Vichy est une station à la mode, fréquentée par les célébrités de l’époque. Mais ce sont les séjours de Napoléon III, entre 1861 et 1866 qui vont entraîner une profonde transformation de la ville : la rivière Allier est endiguée. Des parcs à l’anglaise de 13 hectares remplacent les anciens marécages. Le long des axes urbains nouvellement tracés, sont édifiés des chalets et des pavillons pour loger l’empereur et la suite impériale.
Vichy