chaque 1 er lundi aprés le 15 août.
Le premier lundi suivant le 15 août « la Chambérat » accueille des milliers de personnes. Les premières traces écrites de la présence de cette foire datent de 1742. Celle-ci attirait déjà du monde et ceci pour des raisons géographiques, la commune se trouvant à la confluence de la Marche, du Sud-Berry, des Combrailles et du Bourbonnais. Aujourd’hui ce sont 15 à 20 000 personnes qui se promènent à la Chambérat et font leur marché auprès des quelques 250 exposants. Fromages, melons, chevaux et ânes sont les ingrédients incontournables de la « Chambérat ».
Ce fromage, dont on a retrouvé traces en 1742, avait quasiment disparu dans les années 60.
Il a été sauvé de justesse grâce à la détermination d’un gérant de laiterie et de fermiers, qui ensemble se sont battus pour relancer la production et obtenir l’AOC (démarche actuellement en cours).
Il est vrai que le Chambérat est à lui seul une page d’histoire du patrimoine bourbonnais.
Né dans les Combrailles Bourbonnaises (Allier), il n’aurait sans doute jamais vu le jour sans le « métayage », mode d’exploitation agricole très pratiqué à l’époque : le propriétaire louait ses terres à un preneur (le métayer) qui s’engageait en échange à le rétribuer en partageant avec lui les fruits de sa récolte.
La dureté du système incita les métayers à sevrer leurs veaux dès que possible pour traire en secret le lait de leurs mères. Ce lait qui ne figurerait jamais au partage des biens devait disparaître au plus vite. L’urgence est donc à l’origine de la technologie du Chambérat : emprésurage immédiat après la traite, égouttage rapide avant pressage et mise en cave.
Chambérat